Vous avez rigoureusement réduit vos apports caloriques espérant voir la balance pencher en votre faveur, mais sans succès ? Violette Babocsay, une nutritionniste réputée, apporte un éclairage sur cette situation frustrante qui concerne de nombreuses personnes engagées dans un parcours de perte de poids.
Adopter un régime hypocalorique est souvent prôné comme la clé pour une perte de poids efficace. Le concept repose sur un principe simple : consommer moins de calories qu’on en dépense. Pourtant, Violette Babocsay a observé une tendance intrigante parmi ses patients : bien qu’ils se considèrent en déficit calorique, la balance refuse de bouger. La spécialiste en nutrition brise le silence sur les dessous de ce mystère.
La Réalité du Déficit Calorique et la Perte de Poids
La nutritionniste Babocsay est catégorique : un véritable déficit calorique conduit inévitablement à la perte de poids. C’est une loi de la thermodynamique, incontestable et universellement acceptée dans les cercles scientifiques. Ainsi, si vous ne perdez pas de poids tout en pensant être en déficit calorique, il y a fort à parier que vous êtes en réalité en équilibre calorique, où votre consommation égale votre dépense.
L’Adaptation Métabolique Expliquée
L’adaptation métabolique est un phénomène qui se produit lors d’une restriction calorique sévère et prolongée, avec des apports oscillant entre 800 et 1000 kcal par jour. Le corps réagit en ralentissant la perte de poids, cherchant à conserver les calories ingérées. Toutefois, Babocsay rassure : cette adaptation a ses limites et ne peut totalement empêcher la perte de poids.
La Sous-Évaluation des Apports Caloriques
Une erreur fréquente chez ceux qui ne parviennent pas à maigrir malgré un régime hypocalorique est la mauvaise estimation de leurs apports caloriques. Babocsay s’appuie sur une étude (PMID 1454084) de la National Library of Medicine pour illustrer son point. Les participants, se considérant résistants à la perte de poids sous un régime de moins de 1200 kcal/jour, consommaient en réalité près de 3000 kcal/jour, dû à des erreurs de calcul.
Ces révélations de Violette Babocsay soulignent l’importance d’une approche rigoureuse et réaliste dans le suivi des apports caloriques pour ceux aspirant à une perte de poids. Le déficit calorique est une stratégie éprouvée, mais sa mise en œuvre nécessite précision et honnêteté envers soi-même.