Iris Blanc est une plongée dans l’histoire du dernier enfant d’Astérix.

Le domaine de la bande dessinée est en pleine effervescence. Effectivement, Astérix, le personnage le plus célèbre du monde de la bande dessinée, fait son grand retour dans les magasins de livres. Ce nouvel opus intitulé « L’Iris Blanc » a tout pour séduire les fidèles du petit guerrier et de ses camarades.

Un retour aux origines pour Astérix et ses amis.

Si vous êtes un grand fan de la saga, vous savez probablement que les aventures d’Astérix et Obélix alternent entre voyages lointains et aventures dans leur village natal. Le nouvel album est en accord avec cette tradition, car après l’aventure « Astérix et le Griffon » qui nous an emmenés à l’extérieur des limites gauloises, « L’Iris Blanc » revient au village, qui était un bastion de résistance contre l’Empire romain.

Un nouveau ennemi arrive pour causer des troubles.

L’arrivée de Vicévertus, une figure captivante, perturbe la sérénité et la monotonie du village gaulois. Le chef de l’armée de Jules César a pris des exemples de personnalités contemporaines telles que BHL et Dominique de Villepin. Vicévertus a réussi à persuader les troupes romaines et nos Gaulois intrépides en prônant la « pensée positive ».

Cependant, derrière ses paroles pleines de bienveillance, d’empathie et de cohésion, se dissimulent des intentions bien plus obscures. Bien que cette influence perturbatrice soit similaire à celle de Tullius Détritus dans « La Zizanie », Vicévertus utilise des moyens plus subtils : il parvient à changer la façon de vivre dans le village, créant une nouvelle « culture saine » qui diffère considérablement de celle de nos héros.

Satire sociale : une caractéristique persistante

Les aventures d’Astérix ont toujours consisté à critiquer avec humour les défauts de la société. Dans « L’Iris Blanc », l’esprit critique est préservé. En faisant une pause à Lutèce, il est possible de souligner les curiosités modernes, telles que les hipsters de la ville, les problèmes liés aux trains CGV ou encore la « nouvelle cuisine » qui séduit plus d’un Gaulois.

Finalement, « L’Iris Blanc » est cohérent avec les œuvres de Goscinny et Uderzo. Cet album soulève la raison pour laquelle Astérix demeure une figure incontournable de la bande dessinée française, mêlant tradition et modernité. On se laisse une fois de plus emporter dans cet univers drôle et captivant, entre rires et moments de réflexion. Si vous n’avez pas encore eu l’opportunité de commencer cette nouvelle aventure, n’hésitez plus : les livres sont disponibles dans les librairies.

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